Invitation: Mars 1968 à la Sorbonne, 11 avril 2018

Merci à celles et ceux qui ont été avec nous et toutes nos excuses à celles et ceux qui n’ont pas pu entrer
Cliquez ici pour les photos de la soirée

Le dernier exode des Juifs de Pologne en Mars 1968.

50 ans plus tard.

Rencontre autour des événements de Mars 1968 en Pologne
(cf. infra pour les détails) et
de l’exposition au Musée POLIN à Varsovie qui leur est consacrée:
11 avril 2018, 18h30 – 20h30
En Sorbonne, 17, rue de la Sorbonne, 75005 Paris

Salle des actes

En raison du dispositif de sécurité, prière de confirmer votre présence à l’adresse : office@aemjp.eu ou centre-civilisation-polonaise@paris-sorbonne.fr

Paris IV 11 avril (1)


  • Association Européenne du Musée de l’Histoire des Juifs de Pologne POLIN (AEMJP)
  • Sorbonne Université / Département de polonais
  • Centre de civilisation polonaise, Sorbonne Université
vous invitent à une projection-débat:

Film

Projection d’un film documentaire sur les migrants forcés :
La Gare de Gdansk [à Varsovie]” (“Dworzec Gdanski“), écrit par Teresa Torańska et réalisé par Maria Zmarz-Koczanowicz (2007).

Débat

Témoins – personnes qui ont dû quitter la Pologne dans les années 1968-1969 : 
  • Marek Kirszenbaum, ancien directeur de recherches au Commissariat à l’énergie atomique, biologiste moléculaire, immunologiste
  • Wlodek Kofman, directeur de recherche émérite au CNRS, géophysicien et planétologue
  • Karol Sachs, cofondateur de l’Association Solidarité France Pologne en 1980, cadre de banque, engagé dans les transformations en Pologne 1989.
Regard historique & culturel :
  • Agnieszka Grudzinska, professeure émérite de littérature polonaise, Sorbonne-Université
  • Audrey Kichelewski, maîtresse de conférences à l’Université de Strasbourg, travaillant sur l’histoire des Juifs de Pologne après 1945
  • Martha Kirszenbaum, curatrice d’art, auteure d’un mémoire de master 2 (Sciences Po/Columbia University): “1968 de Varsovie à Paris : transferts, réceptions et occurrences du mouvement étudiant polonais dans la contestation universitaire parisienne”.

Modération: Eva Weil, psychanalyste & Anna C. Zielinska, philosophe, maîtresse de conférences à l’Université de Lorraine

Organisation

  • AEMJP / Anna C. Zielinska (Université de Lorraine, Nancy)
  • Pawel Rodak (Centre de civilisation polonaise, Sorbonne Université, Paris)
  • Malgorzata Smorag-Goldberg (Département de polonais, Sorbonne Université, Paris
Courriel de contact / RSVP : office@aemjp.eu

Contexte

Le Musée POLIN a ouvert mars 2018 une exposition exceptionnelle, intitulée « Obcy w domu » (Etranger à la maison), consacrée aux événements qui furent à l’origine du départ forcé de milliers de Juifs polonais. L’Association Européenne du Musée de l’Histoire des Juifs de Pologne POLIN (AEMJP) est le mécène cet événement. L’événement que nous vous proposons est d’une part destiné à revenir sur les événements de Mars 1968, réfléchir sur leur impact sur l’histoire polonaise, sur la vie des Juifs de Pologne aujourd’hui et enfin sur l’exposition du Musée POLIN et les controverses qu’elle suscite depuis son ouverture.

Mai 1968 fut, aussi bien en Europe qu’aux Etats-Unis, une période de contestation, d’espoir et d’enthousiasme en faveur de l’idéal d’une société plus juste et plus solidaire, que beaucoup d’intellectuels français de ce temps croyaient déjà mis en œuvre, quoique imparfaitement, en Europe de l’Est. En réalité, malgré une idéologie de l’émancipation humaine, les violations manifestes des libertés individuelles ne cessaient de croitre dans le bloc de l’Est. En Pologne en particulier, ressurgissait le monstre hideux de l’antisémitisme.

Une campagne antisémite, officiellement dénommé « anti-sioniste » fut en effet lancée par Wladyslaw Gomulka, premier secrétaire du Parti uni des travailleurs (PZPR). Pour la première fois, l’anti-sionisme fut utilité comme excuse pour un antisémitisme d’État. Cette campagne provoqua le départ de près de 15 000 Juifs polonais (sur une population de 25 à 30 000 personnes). Les plus fameux d’entre eux poursuivirent leur travail à l’étranger, comme Zygmunt Bauman (sociologue), Leszek Kolakowski (philosophe), Bronislaw Baczko (philosophe) ou la famille de Jan Tomasz Gross (historien, étudiant à l’époque). Pour d’autres en revanche le départ signifia une carrière professionnelle brisée.

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